Aussi violente que puisse être l’utilisation de la peinture en tant que matière, les multiples calcinations, réductions, oxydations font de la toile un creuset sur lequel se purifie une matière première et se libère la synthèse d’un instant de vie.
Une vie commencée en 1954, donnée par une mère aux racines hollandaises et un père allemand. Dés l’enfance, il démontre un goût prononcé pour tout ce qui est artistique et, après des études consacrées à l’art, la rapide obtention de distinctions prestigieuses pour ses premiers travaux, Nicolas Wolkenar devient professeur d’arts visuels appliqués.
Dès 1985, commencent les grands voyages, ceux qui font découvrir les nouvelles couleurs, les nouvelles pensées, ceux qui gênèrent les interrogations et apportent des réponses aux questions essentielles : qui sommes nous ? D’où venons nous ? Où allons nous ?
Chaque toile désormais, semble, elle aussi, apporter une réponse, aux questions sous-tendues par la vie, la votre, la mienne, la sienne certainement, mais si humaine, si vrai, si profonde qu’en visitant l’atelier vous croiseriez sans aucun doute possible, dans le foisonnement de lumineuses et vivifiantes noirceurs, la toile qui retrace une brûlure de votre existence; du désir à l’amour, de l’absence à l’accomplissement. Si j’ai une certitude aujourd’hui, c’est qu’en vous rapprochant de l’Œuvre de Nicolas Wolkenar, vous pleurerez un jour devant l’une de ces toiles,
- parce qu’elle sera si intimement liée à votre univers qu’elle en deviendra l’empreinte indélébile ;
- parce que cette reproduction si parfaite et apaisante, pur cristal de charbon, alchimiquement, intrinsèquement, ne sera ni plus ni moins qu’un éclat de vie.
