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En
vagues sans limites, Gérard Simoën nous entraine dans les grands
fonds de nos origines
Au temps d'avant les hommes Au temps d'avant la vie Au temps où la respiration de la terre s'appaise, où les grandes turbulences de la création se font plus sourdes Au temps où le silence, à nouveau, se fait entendre. La peinture de gérard Simoën est une uvre archéenne. Comme en ce temps trés ancien, sur une croute mince, apparaissent des phénomènes ordonateurs : érosion, transport, sédimentation. Le chaos de le tectonique des plaques est encore à venir. Dans ce gonflement de houle, dans cette matière en gestation, se laisse entrevoir un firmament de stomatolites, algue bleue minérale, algue première et originelle ; presque imperseptible sous les noirs cendrés. Au rythme des formes qui s'épanouïssent, comme un Adam tiré du limon de la terre, les premières émotions palpitent et nous touchent. Le bloc inerte, aperçu au détour d'un regard se précise, s'impose, vit ; car il est fait de vie Vie des hommes Vie de la matière Vie de l'artiste dont les jaïssement de lave féconde et les larmoiements de couleur s'écoulent, se dispersent, nous éclaboussent de leur vitalité et sement en nous le désir d'entendre ce que Gérard Simoën nous murmure. Discours prononcé par jf dreuilhe lors du vernissage |
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