Ursula HANES

Née à Toronto (Ontario) aux Canada, Ursula Hanes suit à partir de 1949 les cours de Perse School for girls de l’université de Cambridge, puis du School of Art toujours de Cambridge où elle obtient en 1951 le Diplôme en Arts et Métiers.
Jusqu’en 1953 elle va étudier au sein de l’Arts Students League de l’Institut des Beaux Arts de l’Université de Columbia (New York city). En 1954 Ursula Hanes obtient un Diplôme de Pédagogie aprés une année d’étude à Institut de Pédagogie de L’Université de Toronto (Canada).
Depuis 1957 Ursula Hanes est membre de l’assossiation des sculpteurs du Canada dont elle fût élue présidente de 1964 à 1966. Elle est Membre de l’association des Artistes de l’Ontario depuis 1960 ainsi que de la Royal Canadian Academy of the Arts depuis 1962.

 

Trés tôt, lors même de ses études pour l’obtention de son diplôme à Cambridge, Ursula Hanes prend le résolution de vouer sa vie à la sculpture et se lance dans l’expérimentation de formes et de techniques nouvelles, trouvant d’une manière générale, des expressions esthétiques qui favoriseront son épanouïssement aussi bien personnel que professionnel.
Arrivée au terme de ses études académiques, Ursula Hanes pouvait entreprendre une carrière dans l’enseignement ; pourtant elle part aux Etats Unis d’Amérique et s’inscrit à l’Arts Students League de New York où elle étudie la sculpture sous la direction de professeurs aussi préstigieux que William Zorach et John Hovannes ou encore Oronzio Malderelli.
Aprés une découverte de l’univers professionnel du théatre, Ursula Hanes se lance sérieusement dans la sculpture au cours de l’été 1955 en executant des portraits en bronze de quelques uns des plus marquants acteurs du Stantford Shakespirian Festival d’Ontario. C’est à elle qu’on fera appel deux ans plus tard pour réalisé le portrait Tyrone Guthrie, le premier directeur du festival.
Fin 1955 Ursula Hanes est de retour à Londres. Elle étudie et dessine beaucoup dans les musées. C’est à cette période qu’ont lieu des rencontres prépondérantes avec des maîtres tels que Henry Moore et Reg Butler. Aprés un passage par l’Italie, Ursula Hanes retourne au Canada en 1956, où elle s’épanouira pendant une dizine d’année dans la famille tout en réalisant de trés nombreuses commandes de Sculptures.
Désireuse d’étendre son expérience en visitant d’autres pays, elle quitte le Canada en 1969 pour sillonner la France, l’Espagne, le Maroc, où elle aborde la céramique, puis les Canaries où la beauté de Lanzarote provoque son installation jusqu’en 1975. Durant cette période la peinture va prendre la pas sur la sculpture, car le relief volcanique finit par écraser son œuvre sculpturale. Une escapade au Mali lui permet de découvrir le travail des bois dûrs et d’aborder la tecnique du batik. L’ensemble des peintures batik est vendu en 1975 lors d’expositions trés remarquées.
Une traversé de l’Atlantique plus loin elle s’installe sur la Côte Ouest des Etats Unis. Quelques années plus tard, en 1982 elle s’installe à San Juan Bautista et avec Buffalo Dog une artiste américaine d’origine indienne elle fonde ”The four Winds Studio” (l’atelier des quatre vents). Deux ans plus tard c’est un retour en Italie dans une localité proche de Pietrasanta. De nombreuses sculptures monumentales en bronze ou marbre de Carrare naîssent de ses doigts.
Depuis quelques années ”The four Winds Studio” s’est francisé, devenant l’atelier Fourwinds, est s’est posé aux pieds des Alpilles dans une grande propriété plantée d’oliviers. C’est dans ce cadre que depuis quelques années à germé puis que s’est élaboré le travail de sulpture que présente la Galerie d’Art de Beaucaire. Il s’agit d’un impressionant ensembre de bronzes, marbres et céramiques inspirées par le paysage dramatique des Alpilles.

LES MONTAGNES D’URSULA HANES

En 1995, lorsque je me suis installé en Toscane, l’impact des formes des montagnes m’a procuré une vive inspireation et la base de ce qui serait une longue recherche qui dure depuis 15 ans et n’est pas encore arrivé à son terme. Je ne peux pas expliquer pourquoi les montagnes m’ont toujours tellement fascinées, je constate simplement que quelque soit le lieu où elles se trouvent dans le monde, elles semblent posséder une personalité, un caractère individuel et émettre dezs vibrations bien spéciales et qui leur sont propres. L’effet qu’elles ont sur moi remonte à mon enfance dans les îles britaniques, où nous passions nos vacances tantôt dans la région des lacs, au Pays de Galles ou encore en Ecosse.
On peut remarquer une évolution dans la façon dont je perçois mes pièces, dans la simplification des formes et des volumes, dans les expaces négatifs et la texture de leur surface. Le contraste est trés évident quand j’ai quitté la Toscane et celle où je suis venue en France, au pied des Alpilles, et où j’ai appris à aimer les pics, les contours pointus qui se détachent sur l’horizon. Souvent mon imagination se débride en regardant les surfaces érodées de ces gros blocs de calcaire dont la couleur varie en fonction de la lumière et des saisons de l’année. En même temps que j’essaye de résoudre les difficultés rencontrées dans la réalisation de chaque pièce de sculpture, se pose aussi les questions et la recherche de solutions concernant une série de sujets qui me semblent trés importants à l’aube du nouveau millénaire. Ces deux processus évoluent simultanement et sont en constante relation. C’est tout simplement là ma façon de rester saine d’esprit dans ce monde de plus en plus violent et égoïste.
Il y a eu d’abord la position de l’homme et de la femme, leur rapport et la quète pour l’harmonie dans leur relation qui implique que chacun d’eux ait une voix égale et un respect mutuel afin que notre socièté fonctionne bien. De là a commencé à se présiser l’équilibre entre le masculin et le féminin présent dans chacun de nous. Qunad cet équilibre est maintenu, la lutte pour la domination deviens trés secondaire par rapport à d’autres valeurs que nous recherchons tous dazns ce monde qui évolue de plus en plus vite vers la haute technologie. Cela nous permet de laisser de côté l’arrogance qui fait croire que nous , Homo Sapiens, sommes supérieur à tout autre être vivant sur cette planète, et peut-être aussi de prendre en considération les effetes de nos décisions et actions en rapport avec l’environement dans son ensemble avant de plonger dans la ”voie rapide du progrès” qu’on pourrait appeler surexploitation.
Ce manque de conscience et le désir de foncer vers l’avanttoujours plus rapidement a provoqué de graves conséquences écologiques, alors que le nombre de soi-disant ”désastres naturels” augmente régulièrement. La terre tente désespérement de nous prévenir et nous ne pouvons pas continuer à l’abuser ainsi par notre manque total de respect pour toutes autres formes de vie qui sont pourtant vitales pour notre propre survie.
Mes montagnes-personnages ont soufferts de secousses sismiques, des incendies de forêt et de tous types d’érosions, mais malgrés leur aspect défigurées elles sont toujours là! Il noussuffit de regarder les carrières dans les montagnes autour de Carrare en Italie, pour comprendre ce que la haute technologie est en train de détriure de plus en plus vite.

"Le printemps apparait de nouveau", 2000
A voir la vitesse avec laquelle ce marbre blanc et magnifique est arraché aux montagnes, laissant des cicatrices et des gouffres s’enfonçant jusqu’aux entraille de ces massifs montagneux, on peut se demander si cette puissante déclaration de Amérindiens ”Seules les montagnes sont éternelles”, a encore un sens.
Par dessus tout, mon œuvre est une constante célébration de l’interaction illimitée des formes marquées de textures d’érosion variées que les montagnes nous offrent. Mais sous-jacent cette immobilité ou ce mouvement ondulant à travers les masses, transparaissent des pensées profondes et troublantes concernant la survie de cette miraculeuse structure écologique qu’est notre monde. Serons-nous capable de réajuster nos valeurs humaines afin de permettre à cet équilibre de se maintenir, alors même que notre propre conscience change constamment ? Pour y arriver, il faudrait pouvoir nous glisser dans la peau d’une balaine ou d’un dauphin en péril d’extinction dans la mer, ou bien dans l’écorce d’un arbre massacré par une tronçonneuse dans la forêt tropicale.
Oui il serait peut-être possible de réviser notre sens des valeurs mais seulement à condition de s’assimiler spirituellement à la montagne, pour devenir soi-même montagne.

 

 

 

 

 

 

Expositions individuelles récentes

1990 La Rochelle Musée du Nouveau Monde
1991 Arles Banque Nationale de Paris
1992 Aix en Provence Galerie du conseil Général
1993 Fontvieille La Galerie de Fontvielle
1994 Avignon Galerie L’accent de Provence
1994 Vedène L’Espace Lavoir
1999 Les Baux de Provence Hotel de Manville
1998 Beaucaire : Galerie d’Art

Principales Expositions Collectives

New York Colombia Univ. Fine Arts Museum 1953
New Haven New England Society of Artists 1953
Ontario Ontario Society of Artists 1954-1960 ; 1963-1966
Toronto Toronto Art Gallery 1957
Stratford Stratford Art Gallery 1955-1957
Stratford Royal Canadian Academy 1955; 1957; 1963-1966
Toronto Régis College - 80 Nationals artists 1966
Toronto Canadian National Exibition 1956; 1959; 1963; 1966
Toronto La Cimaise Gallery 1962 ; 1964
Toronto Cascone Gallery 1965
Lanzarotte (Spain) El Patio Gallery 1974
Geneve (Suisses) Saxe Gallery 1986
Treguier(Fr) Invitée d’honneur 1988
Ravenne(It) IX Biennale internationale 1990
Toronto Sculpture Society of Canada 1991; 1993
Béziers(Fr) 100 ° Expo Media Forum 1994