Né
en 1960, arlésien d’adoption, Raymond Martinez découvre
dés son plus jeune âge, à travers les expositions
des Rencontres Internationales de la Photographie, les images des plus
grands, et c’est au côté de Lucien Clergue qu’il
va affiner son regard. Peu à peu Raymond Martinez traduit son attrait
pour la marginalité au travers de plusieurs reportages notamment
sur les Krishnas et les Gitans.
Aujourd’hui,
son évolution l’amène à photographier l’être
humain dans les traces qu’il laisse sur la matière, la pierre,
le sable l’eau…
Autant d’éléments qui lui permettent de figer le temps comme dans une quête d’immortalité.
Autant d’éléments qui lui permettent de figer le temps comme dans une quête d’immortalité.
L’exposition
: "Traces de vie" est composée d’une série
de 15 images réalisées en hommage à Méduse,
créature mythologique greque dont le pouvoir de pétrification
rappelle celui du photographe qui fige le temps. A chaque image est associée
une deuxième représentant un signe extrait d’un alphabet
imagnaire dont la traduction est inscite avec du sable dans un livre d’artiste
dont il n’existe que deux exemplaires.
Le grain de sable, élément minéral est utiliséé comme grain de mémoire où le vivant laisse la trace du geste et du langage.
Cette trace éphémère est ici immortalisée sur la plage de grain d’argent du photographe.
C’est une mémoire de notre temps qui est figée par Raymon Martinez selon une démarche qui lui est propre au point d’avoir dû mettre à notre disposition un véritable abécédaire. Celui ci nous initie avec la plus grande humanité à la lecture de nos propres traces de vies.
Le grain de sable, élément minéral est utiliséé comme grain de mémoire où le vivant laisse la trace du geste et du langage.
Cette trace éphémère est ici immortalisée sur la plage de grain d’argent du photographe.
C’est une mémoire de notre temps qui est figée par Raymon Martinez selon une démarche qui lui est propre au point d’avoir dû mettre à notre disposition un véritable abécédaire. Celui ci nous initie avec la plus grande humanité à la lecture de nos propres traces de vies.