Mouvements artistiques du XXéme siècle

  dernière mise à jour 22/02/2003     

* Abstraction
* Abstraction-création
* Abstraction lyrique
* Action painting

* Art brut
* Art cinétique
* Art conceptuel
* Art corporel
* Art cibernétique
* Art et technique
* Art informel
* Art narratif
* Art naîf
* Arte povera
* Assemblage
* Bateau-lavoir
* Bauhaus
* Cercle et carré
* Cobra
* Color field
* Constructivisme
* Cubisme
* Dadaïsme
* Décollage
* Dripping
* Eau forte
* Expressionnisme
* Expressionnisme abstrait
* Fauvisme
* Figuration
* Figuration libre
* Figuration narrative
* Figuration savante
* Fluxus
* Formalisme
* Graffiti
* Gravure
* Happening
* Hard hedge
* Hyperréalisme

* Installation
* Junk
* Land Art
* Lithographie
* Livre d'artiste
* Matiérisme
* Minimalisme
* Mono-ha
* Multiple
* Muralisme
* Néo-classicisme
* Néo-dada
* Néo-expressionnisme
* Néo-kitsh
* New réalism
* Nouveau réalisme
* Op'art
* Orientalisme
* Patern painting
* Performance
* Photographie esthétique
* Pittura colta
* Pop art
* Post-impressionnime
* Post-minimalisme
* Post modernisme
* Réalisme
* Shaped canvas
* Section d'or
* Sérigraphie
* Situationnistes
* Spacialisme
* Supports-Surfaces
* Surréalisme
* Symbolisme
* Trans-avant-garde
* Vidéo
* Zébra

Abstraction

R. Delaunay, V. Kandinsky, F. Kupka, F. Picabia…
L'épithète abstrait s'appliquent normalement à des oeuvres d'art qui ne représentent rien de reconnaissables. C'est le contraire de la figuration. La peinture abstraite se développe entre 1910 et 1913. Ces trois grands pionniers furent Vassili Kandinsky à Munich, le tchèque Kupka à Paris et le Français Robert Delaunay. Mais Kandinsky fut véritablement le premier à pratiquer une abstraction pure, introduisant également des formes géométriques.
En ce qui concerne la sculpture abstraite, c'est le constructiviste Vladimir Tatline qui a frayé la voix avec ses reliefs entre les années 1913 et 1916. A l'époque contemporaine, l'art abstrait s'est considérablement diversifiées depuis l'expressionnisme abstrait jusqu'à l'art minimal.
Une image abstraite peut avoir un sujet au sens traditionnel, dans la mesure où elle évoque un objet, une personne ou des émotions bien déterminées. Les couleurs peuvent alors jouer un rôle plus ou moins figuratifs ou symboliques, le rouge traduisant par exemple la passion. Dans l'abstraction, on distingue deux grandes catégories. La première est rigoureusement géométriques, et parmi ces manifestations contemporaines la plus spectaculaire est peut-être le Hard-Edge. La seconde se veut beaucoup plus personnelle et subjective, comme en témoigne l'art informel. Elle peut employer un répertoire de forme rappelant les fleurs, les animaux, les organes humains, auquel cas on parlera de "biomorphisme".
1910

Abstraction Création

Vantongerloo, Arp, Hélion, Gleizes, Herbin, Kupka…
Créé par Vantongerloo afin de perpétuer l'action du groupe Cercle et carré.
1931


Abstraction lyrique

J. Bazaine, O. Debré, S. Francis,
H. Hartung, Manessier, G .Mathieu,
JP. Riopelle, P. Soulages, N.de Staël…
C'est une variante de "l'art informel", représentée par Hans Hartung, Georges Mathieu ou Jean-Paul Riopelle.
On continu a employer couramment cette appellation, lancé en 1947 par Georges Mathieu, à l'occasion d'une exposition qu'il avait organisé lui-même.
L'abstraction lyrique et sans doute la tendance européenne la plus étroitement apparentée à l'expressionnisme abstrait, du moins visuellement.
1947

Art brut

G. Chaissac, V. Jakic,
A. Robillard, R. Tatin,
Adolf Wolfli…
En 1945, Jean Dubuffet entreprend de répertorier les réalisations artistiques suisses extra-culturelles. C'est à cette occasion qu'il invente le terme "Art Brut". Le phénomène, pourtant, est déja connu à travers "l'art des fous" représenté par le facteur Cheval ou Simon Rodia.
1945

Art cybernétique

D. Cabanis, P. Earls, Nam June Paik, S. Sheridan…
Forme artistique faisant appel à des technologies souvent trés couteuses telles que l'informatique, les lasers, les hologrammes ou des transmitions satellites. De ce fait les artiste issus de ce mouvement collaboraient avec des instituts ou université pourvus de ce type de matèriel, sans pour autant travailler directement avec des techniciens, afin de garder leur libre arbitre individuel au même titre que le peintre face à sa toile.
Fin années 60

Art cinétique

J. Tinguely, Soto, Y. Agam, Pol Bury, N. Schôffer…
La sculpture cinétique possède des parties mobiles animées par des moteurs, par l'air ou tout simplement par la main. Elle a sans doute pour ancêtres la "roue de bicyclette" de Marcel Duchamp, juchée sur un tabouret, on pouvait la faire tourner d'un simple geste de la main. Les mobiles construits dans les années 1920 par Alexandre Calder sont aussi des précurseurs, avec leurs éléments suspendus à de fines armatures en fil de fer que le moindre souffle d'air agitait. Dans l'art cinétique, les oeuvres les plus spectaculaires sont certainement les étranges machines de Jean Tinguely. Les constructions de Pol Bury qui s'animent de mouvements très lents et produisent une impression étrange. De nombreux représentants de la tendance "art et technique" poursuivent les recherches entamées par les artistes cinétiques et leur théoricien Nicolas Schöffer.
1950 - 1960

Art conceptuel

M. Abramovic &  Ulay,
J. Baldessari, J. Beuys,
J. Cage, H. Haacke, B. Venet, D. Oppenheim…
L'art conceptuel est une forme artistique dans laquelle l'idée prime l'objet au point que la réalisation de l'œuvre n'est parfois même plus nécessaire.
Vers la fin des années 1960, au lieu de créer des objet, les artistes se mettent à utiliser différents aspects de la culture populaire ou de la philosophie pour méditer sur les fondements de l'art.
Le spectateur se trouve le plus souvent devant une proposition formulée à même le mur de la galerie, ou face à une installation dont le principe est de stimuler la réflexion. Le père spirituel de l'art conceptuel est sans conteste Marcel Duchamp qui dans une époque où toutes les formes artistiques se remettaient en question, remis en cause la notion d'œuvre d'art avec ses ready-mades.
A la fin des années 1970, l'interrogation, le sous entendu reste de mise chez certains artistes, mais la création d'objets, peintures ou sculptures, faisant appel à un véritable travail sert de support aux inscrptions.
Depuis 1969

 

 

Art corporel

M Abramovic & Ulay,
V. Acconci, Gilbert & Georges, T. Fox, A Mendieta, D. Oppenheim…
Variante de l'art conceptuel, l'art corporel prend le corps comme support d'expression artistique. Généralement, un enregistrement vidéo ou photographique reste comme seul témoin de l'action artistique. Gilbert & Georges se mutent en véritables sculpture vivante, Marina Abramovic et Ulay, aprés une longue collaboration se séparent à l'issue d'une ultime rencontre et un croisement sur la Muraille de chine…
Précurseur de ce mouvement Yves Klein utilisait le corps de femmes comme pinceaux. L'art Corporel est un reflet d'une époque où l'on tentait de liberer son corps par des expériences parfois à la limite de la vie et de la mort.
1976 - 1970

Art et technique

G. Kepes, P. Kowalski, Nam June Paik, Rauschenberg, B. Rogers, N. Schöffer,
V. Takis…
Dés la fin des années 50, les progrés technologiques et les rêves qu'ils laissent entrevoir dans tous les domaines, attissent également l'imaginaire de nombreux artistes. Les tentatives de collaboration avec des ingénieurs ou des savants se multiplient ainsi que les groupes artistiques dont l'art cinétiques et sans aucun doute un point commun. Les recherches aboutissent la plus part du temps sur ce que nous appelons aujourd'hui "performance". Mais peu à peu, les concéquences des avancés technologiques vont dévoilé leur face caché : risque de pollution nucléaire, catastrophes écologiques programmées… Les artistes vont pour la plus part se désolidariser de la recherche scientifique et revenir à leurs seuls rêves.
1965 - 1975

Art informel

A. Burri, J. Degottex,
J. Fautrier, H. Hartung,
A. Manassier, P. Soulages,
N. de Staël, Tal Coat,
A. Tàpies…
La spontanéité caractérise l'art informel, allant parfois jusqu'à une gestuelle calligraphique. L'art Informel regroupe des tendances abstraites qui se sont développées à Paris après-guerre, parmi lesquelles on peut citer l'Ecole de Paris, le Tachisme, l'Abstraction Lyrique, ou encore le Matièrisme, car la peinture était parfois utilisée en tant que matériau.
1945 - 1960

Art narratif

V Adami, E Arroyo,
C Boltanski, S Coe, H Cueco, G Fromager, E Cronica, Erro, J. Le Gac, J. Monory, Télémaque…
Le retour à la figuration sous quelle que forme que se soit et une réaction à la domination insolente de l'abstraction.
De l'hyperréalisme, à l'art narratif, les point communs avec la peinture figurative des Salons dits Officiels sont cependant quasiment inexistants. En effet, l'art narratif s'applique plus à s'inspirer de faits divers ou de thèmes issus du roman noir ou de la bande déssinée. Pour aborder la technique, il n'est pas rare de voir des applats de couleurs ou des contours délimités.

Fin années 60

 

Art naïf

Douanier-Rousseau, Sacha…

 

Ce sont les écrivains qui, les premiers, ont attiré l'attention sur l'art naïf. Rimbaud déclareaimer «les peintures idiotes, lesdessus de portes, les toiles de saltimbanques, les enseignes, les enluminures populaires»
Au Salon des indépendants 1886, les naïfs se font véritablement connaître. Henri Rousseau y expose une de ses toiles qui suscitera la risée du public et des critiques. La plupart d'entre eux sont d'origine très modeste et viennent tard à la peinture. Ils ratiquent un art spontané, avouent leur ignorance quant à la techniques du dessin et de la peinture. Née à la fin du XIXéme siècle, cette forme picturale perdurera, notament à travers les ex-votos. Expression colorée d'une sensibilité populaire, la peinture naïve est pratiquée par des autodidactes qui ne prétendent pas imiter les tendances artistiques de leur temps: les différentes appellations sous lesquelles on les retrouve : «naïfs», «peintres du dimanche», «peintres instinctifs» ou encore «primitifs», révèlent combien ils résistent à tout classement.
Fin XIXéme

Action painting

W. De Koening, J. Pollock, Rosenberg, M. Rothko, Tomlin…
Manière de peindre dans laquelle la couleur est peinte, égouttée ou projetée sur la toile (parfois posée sur le sol) sans esquisse de composition préalable. La structure du tableau résulte d'un processus pictural guidé par l'intuition et des divers "comportements" de la couleur, par exemple des coulures aléatoires.

1952


Arte povera

Aligiero Boetti, P. Calzolari, M. Merz, J. Kounellis,G. Pennone…
Ici encore, c'est un journaliste, Germano Celant, qui crée le terme "Arte Povera", afin de qualifier le travail de jeunes artiste italiens qui réalise des assemblages de matèriaux utilisés dans la vie courante tels que papier journal, cordages, platre, ciment, branchages et autres éléments végétaux. A cette "technique", est associé un discours qui renvoie à la nature et met en avant des relations particulières au sein de la hiérarchie sociale.
1967 - 1971

Assemblage

K Appel, J Beuys, L Bougeois, D Lipski Marisol, R. Rauschenberg…
Prenant sa source dans le cubisme, l'assemblage est un jeu de construction artistique en trois dimensions utilisant des matériaux non artistiques. Métaux vils et objets quotidiens dont la richesse tient plus au discours et à la technique de l'équilibre qu'à un véritable style.
1950

Bateau-lavoir

G. Braque, G. Apollinaire, Juan Gris, Van Dongen, Modigliani, P. Picasso…
De nombreux artistes s'installèrent au début du siècle dans cette ancienne fabrique de pianos édifiée à Paris, Place Ravignan, en 1860 et reconvertie en ateliers de peintre dés 1870. Il ressemblait aux coursives d'un bateau.
Picasso y peint "les demoiselles d'Avignon" en 1907.
Dés 1872

Bauhaus

Itten, P. Klee, V. Kandinsky,Muche, Feininger, Marcks…
En Allemagne, à Weimar, puis à Dessau et enfin à Berlin, cette école artistique regroupe des architectes, des sculpteurs, des peintre, venus de tous horizons.
1919 - 1933

Cercle et carré

P.Mondrian, Arp, Kandinsky, Leger, Schwitters, Pevsner.

Groupe d'artistes ayant l'abstraction comme point commun et qui expose pour la première fois en 1930.

 

1930

Cobra

P Alechinsky, K Appel, Corneille…
Fondé à Paris en 1948 par le poète Christian Dotremont et des peintres hollandais et danois, le groupe Cobra (COpenhague, BRuxelles, Amsterdam) offre dans ses peintures une expression violente en couleurs et en émotions. Dans sa réaction d'aprés guerre à l'art cérébral, on pourrait rapproché ce mouvement de Dada qui eut les mêmes réactions vicérales aprés la Grande Guerre de 14 - 18
1948 - 1951

Color field

N. Daphnis, P. Jenkins,
E. Kelly,M. Louis,
H. Frankenthaler…
Les œuvres picturales de ce mouvement sont caractérisées par de vastes applats de couleur dont l'absence de nuance sur les bords laisse à penser qu'il s'agit du fragment d'une œuvre plus grande encore.
1950 - 1960

Constructivisme

Pevsner,Gabo

Mouvement né en Russie du rêve de quelques artistes, celui d'un monde qui permettrait aux arts, à l'architecture, à la science de ce mêler intimement. Douce utopie... De ce principe émergera plus tard le groupe art et technique.

années 20

Cubisme

P.Cézanne, G.Braque, J.Gris, F.Kupka, F. Leger, P. Mondrian, P. Picasso…
"Monsieur Braque méprise la forme, réduit tout(…) à des cubes". Ainsi s'exprimait le critique louis Vauxcelles en 1908 ; année où Georges Braque se vit refuser une majorité de ses œuvres au Salon d'Automne.
Ce mouvement se développe sur 3 périodes: le cubisme cézannien, le cubisme analytique et le cubisme synthétique. Il s'agit du morcellement des objets, de la structuration de la toile, et de la géométrisation des formes.
1907 - 1914

Dadaïsme

J. Arp, M. Duchamp, M. Ernst, M. Ray, R. Haussman, F. Picabia…
Issu d'une révolte contre la société bourgeoise, et pronant la liberté de l'individu, le groupe Dada est né le 8 juin 1916 lors de l'inauguration du Cabaret Voltaire à Zurich, autour de Tristan Tzara.
1916 - 1924

Décollage

F. Dufrêne, R. Hains, M. Rotella… 
Parfois appelés affichistes, ces artistes, proche du nouveau réalisme, décollaient des couches d'affiches sur les panneaux urbains et les retravaillaient.

 

Début années 60

Dripping

S. Francis, J. Pollock,

Technique picturale dans laquelle la couleur est égouttée en gestes non contrôlés et spontanés sur la toile posée à même le sol. Forme de l'action painting, le dripping désigne surtout la manière picturale de J. Pollock.
1947

Eau forte

Technique de gravure par attaque à l'acide d'une plaque généralement en cuivre, recouverte de vernis et sur laquelle on a déssiné à l'aide d'une pointe. L'aquatinte est une variante de cette technique par ajout de grains de résine.

 

Expressionnisme

Ensor, Chagall, Soutine, Rouault

 

Mouvement artistique de la première moitié du XXe siècle, où l'accent porte sur l'expérience subjective. Les caractéristiques de l'expressionnisme sont une forte expressivité, un traitement des formes et des couleurs indépendant de la réalité, des couleurs peintes en aplats et négligeant volontairement la perspective tridimensionnelle.
Début XXéme

Expressionnisme abstrait

M. Ernst, A. Gottlieb, V. Kandinsky, W. de Kooning, R. Matta, A. Masson, B. Newman, J. Pollock, M. Rothko…

Si vassily Kandisky, et ses adeptes furent les premiers à entendre parler d'expresionisme abstrait, ce n'est qu'aprés guerre, aux Etats Unis, que ce terme fût repris pour qualifier les toiles des artistes de l'ecole de New York qui voulait à tout prix ce démarquer de l'expressionnisme allemand. (Greenberg lancera the painterly abstraction, et Rosenberg the action painting). En Europe, Ernst ou Masson qui avaient fuit la dictature nazie, reviennent avec cette influence dans leurs brosses. L'expressionnisme abstrait devient ainsi le premier mouvement partagé par les artiste du vieux et du nouveau continent. La démarche est une découverte de soi, ou la gestuelle et l'expression personnelle ont tout autant de place que l'intelect. Certains verront même un rapprochement entre ce mouvement et l'existencialisme.
1940 - 1960

Fauvisme

G. Braque, C. Camoin, A. Derain,
R. Dufy, H. Matisse,M. de Vlaminck, K. Van Dongen…

Le Fauvisme se caractérise par un emploi quasi exclusif de couleurs pures, certains utiliserons peu à peu et de plus en plus largement des tons rompus (tels que des violets, rose et verts). Le fauvisme passe par l'utilisation de larges aplats, d'une simplification systématique du trait et de la composition: tous les moyens sont recherchés pour obtenir force, intensité afin de frapper la sensibilité, se voulant avant tout expression du bonheur et de la beauté. le fauvisme ne se présente pas comme un groupe d'artistes homogéne, mais plutôt comme un mouvement dans l'air du temps, où les artistes représentaient les choses telles qu'ils les voyaient et non telles qu'elles étaient réellement.
1904 - 1908

Figuration

 

Par définition, une œuvre est figurative lorsqu'elle représente quelque chose de concret, puisser dans le dommaine du réel ou de l'imaginaire. Cette tendance est à l'opposé de l'abstraction.

 

Figuration libre

 J-M. Albérola,  Ben,  J-.M. Basquiat, J-C Blais,  R. Combas,  J-M. Crash,   Di Rosa, K. Haring…
La figuration libre est un retour à la peinture figurative d'essence expressionniste. Elle est axé sur la spontanéité et tend à une démocratisation de l'art en se rapprochant de la publicité ou de la bande dessinée. Fortement destinée à créer une opposition à l'art institutionnel et au système des marchands d'art, la figuration libre a vu récupérér ses interprètes par "l'art officiel".
1980

Figuration narrative

 

C

 

 

Figuration savante

J.M. Albérola, J.C. Blais, G. Garouste

Tout comme la peinture du XVII émé siècle a pu être marquée par le grand retour des thèmes mytholoqique, la figuration savante, sur des toiles d'un grand format, reprend les thèmes mythiques, religieux ou historiques

 

Fluxus

Ben, J. Beuys, M. Alocco, OLdenbourg, G. Filiou, G. Macunias, Y. Ono,
Nam june Paik, D. Spoerri…

1963

Formalisme

 

Dés lors que la forme prime sur le contenu, quite à le faire disparaitre, on parle de formalisme. L'apogée du formalisme artistique a sans doute été atteint dans l'art minimal.

 

Graffiti

 

C

 

1970

Gravure

 

C

 

 

Happening

S. Forti, A. Kaprow, C. Oldenburg…

C

 

1959

Hard Hedge

J. Albers, Al Held, E. Kelly,
K. Noland, Ad Reinhardt,
F. Stella…

C

 

1950 - 1960

Hyperréalisme

R. Bechtle, C. Close,
M. Morley…

C

 

1960 - 1970

Installation

Beuys,D. Buren, C. Boltanski,
Sol LeWitt, M. Merz, Nam June Paik…

Venues du groupe des assemblagistes du Pop Art, les "Installations" amalgament sculptures, peintures, éléments réels et collages. Le rejet de la planéité de la toile comme seul espace de représentation rejoint la préoccupation de certains dadaistes Schwitters, Duchamp - et conduit à intégrer tous les éléments qui constituent l'oeuvre à l'espace entier.

1970

Junk

Arman, César, Chamberlain, Tinguely Paolizzi…

C

 

Années 1950

Land Art

Christo & Jeanne,H. Fulton,
A. Goldworthy, N. Holt, R. Morris,
D. Oppenheim…
Le Land Art propose une appropriation du sol avec une démarche investigatrice et des résultats souvent voisins des possibilités formelles du langage plastique.
 Christo,s'approprie la réalité en emballant des monuments et transforme le paysage en opposant un en-deçà et un au-delà à partir d'un geste poétique (pose d'un simple rideau) qui établit une frontière mystérieuse, drapée dans son éphéméréité.
D. Oppenheim quant à lui, intervient sur le sol à une échelle gigantesque à l'aide de figures géométriques élémentaires - cercles, cônes - qui ne peuvent être perçus qu'à vol d'oiseau.  
Ainsi, I'espace terrestre ou aquatique offre un nouveau support qui permet toutes les recherches expérimentales, mais l'éphémère perdure grâce à l'existence des avants projets et dessins préparatoire, puis des photographies souvent réalisée par les artistes eux-même
1960 - 1970

 

Lithographie

Goya, Gericault,, Daumier, Toulouse-Lautrec, Steinlen puis la plus par des artistes du XXéme siècle
En 1796 Aloys Senefelder (1771 - 1834), imprimeur praguois établi à Munich, , invente la lithographie (du grec lithos: pierre). Il constate que la graisse et l'eau se repouse mutuellement et en fait est la base de ce procédé d'impression. Une encre grasse ne se dépose pas sur une surface humide mais est attirée par une surface grasse. En dessinant à l'encre ou au crayon gras directement sur un bloc de carbonate de calcium à grain très fin soigneusement poli, l'artiste graisse la pierre à certains endroits. Puis il utilise divers produits (solution d'acide nitrique, gomme arabique, térébenthine) pour fixer le dessin gras, et obtienir ainsi des parties vierges hydrophobes. Après nettoyage de la pierre à l'aide d'une éponge humide, on passe un rouleau encreur. L'encre reste sur le dessin mais ne se dépose pas sur les parties vierges. Une feuille de papier est posée sur la pierre encrée et le dessin s'imprime. Aujourd'hui le zinc remplace souvent la pierre mais c'est Aloys Senefelder qui est à l'origine de cette variante.
L'intéret pour l'artiste est de pouvoir utiliser tous les outils : plume, brosse, crayon et donc de preserver la spontanéité que l'on trouve habituellement sur leurs œuvres.
La seule différence réside dans la nécessité de décomposer les couleurs. Il y a autant de passages sur la pierre que de couleurs.propriétés seraient équivalentes à celles de la pierre.
Fin XVIII° à nos jours

Livre d'artiste

 

Sous la forme d'un livre (couverture et feuillets), un artiste et un écrivain confronte leur expression. Les tirages de tête sont réalisés à trés peu d'exemplaires et comportent le plus souvent des œuvres originales et des manuscrits.

Matiérisme

A. Burri, J. Dubuffet,
A. Tàpies

Tendance de l'art informel, marqué par des recherches sur les textures.

 

Minimalisme

C André, D Flavin, D Judd, Sol LeWitt, C. Mambourg, R. Serra
Expression "Art minimal" est utilisée aux Etats-Unis à partir de 1960 pour désigner le courant de peinture et de sculpture qui voulait réduire les formes à leurs éléments les plus simples. Ce n'est pourtant qu'en 1965 que l'ont peut lire ce terme dans les ligne de Arts Magazine (à propos de Duchamp, Reinhardt et du Pop Art) le terme sera retenu pour qualifier des œuvres créées depuis 1962 en réaction à la main mise de l'expressionnisme abstrait.
1960

Mono-ha

S. Honda, K. Narita,
K. Yoshida

C

1970

Multiple

 

Terme générique par lequel on designe les œuvres realisées en plusieurs exemplaires par des techniques nobles de reproduction : gravure, sérigraphie, lithographie, héliogravure...

 

Muralisme

 

C

 

Néo-classicisme

 

C

 

Néo-dada

J. Johns, R. Rauschenberg…

C

1950 - 1960

Néo-expressionnisme

Basquiat, J. Borofsky,
F. Clemente, E. Cucchi,
G. Garouste, M. Morley,
J. Schnabel…

C

1970 - 1980

Néo-kitsh

M. Bidlo, R. Hambleton,
K. Haring, L. Quinones,
R. Zwillinger…

C

 

1981 - 1987

New réalism

J Beal, L. Freud, A. Leslie,
S. Mangold, A. Neel,
J. Raffael…

C

 

1960 - 1970

Nouveau réalisme

Arman - "Accumuler"
César - "Presser"
Christo - "Cacher"
Villeglé - "déchirer", "lacérer"
Hains - "déchirer", "lacérer"
Dufrêne - "déchirer", "lacérer"
Rotella - "déchirer", "lacérer"
D. Spoerri - "Piéger"
M. Raysse - "Magnifier", "sublimer"
J. Tinguely - "Construire", "detruire"
Niki de Saint Phalle -"tirer","percer"
Y. Klein - "approprier"
Intégré à l'Ecole de Nice, le groupe des Nouveaux Réalistes a été fondé chez Yves Klein par Pierre Restany qui a réuni les artistes dans des expositions à Paris et New-York autour autour des niçois Yves Klein, Arman et Martial Raysse. Par sa conception artistique, il se situe totalement à l'opposé des mouvements picturaux américains et européens qui utilisent le support traditionnel de la toile.
Le support, d’abord, n’est plus l’espace pictural matérialisé par la toile, le papier, le mur... c'est-à-dire une surface sur laquelle le peintre, en utilisant un certain nombre de codes plastiques (ou gestuels) intervient pour l’animer. Chez les Nouveaux Réalistes, le support, c'est le monde lui-même, ce qui les entoure, et c'est le choix que peut en faire l'artiste qui va lui donner son statut d'œuvre d'art.
Le geste ensuite, n'est plus un geste pictural mais un geste d'appropriation, décidé par le créateur pour prendre un morceau du réel et le transformer en œuvre grâce à un certain nombre d'actes spécifiques de chacun des Nouveaux Réalistes.
Le langage repose métaphoriquement sur une série de verbes qui constituent les actions de chacun des artistes et justifient leur démarche. Au-delà de l'appropriation banale, ils interviennent sur le réel pour le transformer.
A partir de toutes ces actions, l'identité du mouvement se précise même si certains points ont permis quelquefois de comparer le Nouveau réalisme au Pop Art. Si l'iconographie présente des similitudes, la dénonciation de la société de consommation est flagrante ; si les origines lointaines paraissent semblables (Duchamp, et Schwitters pour les incorporations d'éléments de rebut), la démarche des Nouveaux Réalistes est foncièrement originale dans le sens où l'acte d'appropriation prime le résultat et les interventions picturales sont totalement évacuées. Les œuvres deviennent des "actions" face à une réalité qui est elle-même une œuvre d'art et dans laquelle il suffit de puiser pour en extraire une parcelle signifiante et expressive.
La remise en question de la peinture traditionnelle reste donc l'apanage de ce mouvement qui constitue l'épanouissement direct de ce que le dadaïsme a enclenché dans la voie du non-art.

1960

 

Op'art

Y. Agam, JR. Soto,
V. Vasarely…

C

Fin années 60

Orientalisme

C

 

 

Patern painting

B. Davis, R. Kushner,
M. Schapiro…

Aux antipodes de l'art conceptuel, les artistes du Pattern Painting s'approprient toutes sortes de signes et de motifs décoratifs empruntés aux cultures populaires océaniques, primitives, celtiques - pour réaliser des compositions détournées de leur contexte traditionnel. Dès 1976, le "patchwork" prend alors ses lettres de noblesse.

1970 - 1980

Performance

C Burden, Gilbert & Georges, R Horn, T Marioni,
R Wilson…

C

1970

Photographie esthétique

R Avedon, R Mapplethorpe, H Newton, I. Penn…

C

1960

Pittura colta

A. Abate, S. Di Stasio,
C.M. Mariani…

C

 

1980

Pop art

P Blake, A Jones, . Paolozzi,
R Shmith, C Oldenburg,
J. Rosenquist, A. Warhol

C

1960

Post impressionisme

 

C

Début du siècle

Post minimalisme

J. Beuys, A. Denes, S. Gilliam,
E. Hesse, J. Kounellis…

C

1960 - 1970


Post modernisme

 

C

 

Fin années 70

Réalisme

Représentation exacte et fidèle au sens le plus large. Terme désignant aussi une tendance stylistique de la seconde moitié du XXe siècle.

 

Shaped canvas

L. Fontana, E. Kelly,
K. Nolland, F. Stella…

C

1960

Section d'or

 

 

 

 

Sérigraphie

Andy Warhol, jean Luc Herman  
La sérigraphie est une technique du 20ème siècle ; elle ne fit réellement son apparition en Europe qu'après la seconde Guerre mondiale.C'est un moyen d'expression important particulièrement utilisé par les artistes du Pop Art et de l'Op art dans les années 60. Elle permet d'importants (d'infinis !) tirages. Son nom du latin "sericum" qui signifie "soie". Son principe est celui du pochoir. Elle utilise un tamis de soie où les parties qui ne doivent pas être colorées sont recouvertes de colle à l'eau. On passe la peinture sur l'écran à l'aide d'une raclette, et elle traverse l'écran aux endroits non obturés, soit ceux qui représentent le motif en couleur. L'encre va se déposer sur le support qui se trouve juste en-dessous. Il ne s'agit donc pas de gravure, puisqu'il n'y a pas d'entaille, mais pas non plus d'estampe au sens strict, puisqu'il n'y a pas contact entre le support du motif et l'oeuvre. En aucun cas donc, on ne remarquera de cuvette. Les encres sont épaisses, et ont un certain relief, parfois même une certaine épaisseur.
 

Simulationnisme

 

C

1980

Spacialisme

M Deluigi, L. Fontana,
C. Peverelli…

C

Fin années 40

Supports-surfaces

C. Viallat, N. Dolla, F. Rouan,
L. Cane, D. Dezeuze, P. Saytour,
A. Valensi, J.-P. Pincemin
Nice, à la fin des années 60 a vu I'émergence d'un groupe de peintres qui décide une remise en question de l'œuvre d'art en dénonçant le message qu'il est censé véhiculer. Directement lié aux théories du matérialisme dialectique et aux écrits de Marcellin Pleynet, le mouvement Support-Surface, fondé en 1970, subit l'influence de Hantaï. La démarche consiste à mettre en évidence la matérialité physique du support et de la surface au détriment des autres systèmes reliés à la problématique de la représentation.
La surface est niée comme "espace illusionniste" et comme "fenêtre ouverte" sur le monde dans l'esprit de la Renaissance. D'autre part, aucune projection sentimentale et subjective ne doit intervenir dans la lecture d'une composition abstraite ou figurative : ni le rapport des formes ou des couleurs, ni le sens ne doivent inciter une réflexion méditative ou intellectuelle de la part du spectateur car la surface se présente avant tout comme un rapport neutre de deux dimensions.
Nié en tant que "repère" de l'œuvre, le support qui n'était jamais "montré" devient sujet d'expérimentation pour sa texture ou sa matérialité afin de donner à voir ce qui compose le signifiant du tableau, c'est-à-dire ses constituants physiques.
Les artistes du groupe, à l'aide de pratiques souvent artisanales, mettent à nu le support et la surface pour en révéler la substance. Le désir de réaliser un constat se substitue à celui de créer une œuvre d'art.

1967

 

 

 

Surréalisme

Jean Arp, Max Ernst, Georgio De Chirico,Marcel Duchamps, André Masson, Juan Miro, Pierre Roy,
puis : Salvador Dali, Paul Delvaux, René Magritte...
Tendance artistique et littéraire qui fut définie par le manifeste du surréalisme d'André Breton. L'irrationnel et l'incontrôlable devaient être manifestés sous l'impact de la pensée associative et d'explorations psychanalytiques du rêve et de l'inconscient. Un des principaux représentants de ce mouvement jusqu'au années 80 est Salvador Dali
1924

Symbolisme

 

C

 

 

Trans-avant-garde

Blanchard, Boisrond, S. Chia, Ciarli, F. Clemente, E. Cucchi, R. Combas,
H. Di Rosa, G. Garouste, E. Villalta…

1980

Vidéo

Nam Jun Paik,

 

La vidéo utilisée pour filmer les formes d'art éphémère acquiert sa propre autonomie en tant qu'expression artistique. Proche de l'art cinétique, Nam June Paik, passé par le groupe Fluxus, propose un langage plastique grâce aux installations de ses instruments vidéo qui, par anthropomorphisme, composent ce qui pourrait être une sculpture douée d'une image mobile qui se lit dans la durée. Elément de transmission de l'œuvre, il devient objet artistique en détournant sa fonction première.
1960

Zébra

Dieter Asmus, Peter Nagel, Nikolaus Strötenbecker…
Fondé en 1964 à Hambourg avec pour justification la phrase de Dietman Ullrich : "Le zèbre est notre animal car il ne s'apprivoise pas. Les images , proche de la photo de presse sont cyniques et souvent trés froides.
1964